mardi 11 octobre 2011

Aérospleen

Embrassades en biseau
Nous glissons vers Byzance
Il ne reste en silence
Qu’à baiser tes abysses

S’envoyer en l’air. Replonger.

Tout cool tout s’écoule,
le temps passe mais rien ne presse
Et rien ne remplace tes bras abrasifs
Quand lascifs enlacés dans le lit de l’ivresse,
On devine l’Everest dans les plis des abysses.
On s’adonne on s’abandonne
A nos humides ébats d’Eden
Boum badaboum on badine dans l’abîme
Salamaleikoum voici l’Aérospleen.

Divaguant sur l’extravague, satinée, souterraine
Il s’engouffre et plouf sous des strates de ouf
Pourpre à la poupe et pourpre à la proue
Notre bateau ivre – L’Aérospleen - resplendit dans l’espace.

Consacrant nos courbes enlacées à une ancienne constellation
tissant sa toile indolente convolant sur l’onde étoilée
Ses voiles se gonflent sous l’essor de nos souffles
diffusant sur Grenoble les effluves d’un super-love.
Lorsque les flots s’entrouvrent, l’extravague s’esclaffe
éclabousse les récifs des récits de nos frasques
à bord de ce navire qui sans arrêt chavire
Pourpre à la proue
Et pourpre à la poupe
Notre bateau ivre
Incha’allah chaloupe                                                                    
















            L'aérospleen, par Alia El Gaied. Peinture-sur-mur. Avec du rouge et du noir.






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